LES SYMPHONIES DE WIDOR PAR LABRIC

Parution du quatrième volume !
SOCD405

De longue date, Yvette et moi n’avons eu de cesse de tirer de l’oubli l’œuvre enregistrée de Pierre Labric. À cet indispensable travail de mémoire, manquaient encore les symphonies de Widor enregistrées en 1971 et qui, publiées d’abord aux États-Unis chez Musical Heritage Society sous forme d’un coffret vinylique vite épuisé, firent l’objet par la suite de transferts pirates. L’édition américaine souffrant d’une gravure médiocre, nous hésitâmes longtemps à nous en inspirer jusqu’au jour où survint le miracle : informé de nos problèmes, un médecin rouennais nous apprit en effet qu’il venait d’acquérir dans une vente aux enchères (!) bon nombre des bandes du fonds original.
C’est ainsi que cinquante ans après leur enregistrement (auquel je fus admis à prendre une modeste part), nous nous trouvons en mesure de rendre vie aux Troisième et Quatrième Symphonies, ces compositions quasi jumelles puisque écloses pratiquement la même année.
Cette ré-édition ne pourra que réjouir son prestigieux interprète qui fêtera, cette année, son 102ème anniversaire.
François Carbou

CHORUS

Florentino Calvo & Ensemble MG21
SOCD401

Il nous semblait important, à l’orée de nos quinze années d’existence avec l’Ensemble MG21, de retrouver le chemin du studio. Mais avec quel programme ? Nous possédons aujourd’hui à notre répertoire de très belles œuvres (près de cinquante), fruits de nos rencontres et compagnonnages avec les compositrices et compositeurs d’aujourd’hui.
En parcourant ce «catalogue», une ligne de crête s’est dessinée avec pour contours les filiations communes entre certaines œuvres et les musiques dites «populaires», celles que l’on pourrait désigner de manière plus globale par le terme «Pop», qu’elles soient «traditionnelles» ou bien «Rock». Certaines de celles-ci rendant hommage à des figures emblématiques tels que Brubeck, Hendrix ou Piazzolla.
L’Ensemble MG21 aura bientôt quinze ans, un bel âge - et ce n’est peut être pas une coïncidence - qu’il convient de célébrer au son de ces musiques «Pop» qui portent en elles la fougue et la nostalgie de l’adolescence et... de l’éternelle jeunesse.
Florentino Calvo

MAURICE EMMANUEL - ENREGISTREMENTS HISTORIQUES

Œuvres symphoniques et de chambre
SOCD397

A l’occasion de la parution de ce nouvel opus consacré à des œuvres de Maurice Emmanuel, j’aimerais saluer le travail considérable effectué de longues années durant par Anne Eichner, petite-fille du compositeur qui, par son engagement constant et son fidèle soutien tant aux éditeurs qu’aux musiciens, contribua à mieux faire connaître la musique de ce grand-père érudit, trop discret il est vrai mais dont le visage plein de noblesse vous reste en mémoire.
Les œuvres figurant au programme proviennent des inépuisables archives INA et sont ici servies par des artistes de premier plan (Maurice Maréchal, Jeanne-Marie Darré, Charles Bruck, le Quatuor Parrenin, etc.) dont les seuls noms nous invitent à une nouvelle découverte – quand bien même ces musiques ont déjà été portées au disque.
Yvette Carbou

FOU TS’ONG

Live en Concert
SOCD402

Lorsque le jeune Fou Ts’ong remporte le 3ème Prix au concours Chopin de Varsovie en 1955, il n’a alors que 21 ans et crée véritablement la surprise, l’étonnement, d’autant que le jury très impressionné par sa personnalité lui octroie un prix spécial “Mazurka” pour sa remarquable interprétation de ces pièces si caractéristiques du compositeur.
Ce qui frappe chez ce musicien, riche de la double culture asiatique et occidentale, à l’écoute des précieuses bandes/archives conservées à l’INA, c’est son jeu ; un jeu absolument naturel, un jeu d’un artiste authentique, entier – lui-même, tout simplement.
Yvette Carbou

YVONNE LEFÉBURE

Enregistrements inédits, Volume 5
SOCD398/99
  

Ce n’est pas le chant du cygne... tout juste un “Au revoir” à la grande pianiste française dont nous avons eu l’immense privilège d’éditer les enregistrements. Depuis sa disparition en 1986, pour pérenniser sa mémoire, j’ai abondamment puisé dans le fonds Y.L. conservé à l’INA, mais je n’imaginais pas y découvrir encore d’autres pépites grâce en effet à une série d’émissions initiée par Rémy Stricker (son ancien élève), intitulée “Que savons-nous de la musique ?” – une sorte de panorama de la littérature pianistique. Cette manne constitue la source principale des œuvres présentées ici. L’on y trouve naturellement les œuvres “phares” de ses compositeurs de prédilection mais dont l’écoute jamais ne lasse tant la pianiste aux exigences jamais atteintes nous donne à entendre des versions de l’instant – toujours différentes... et l’on comprend ici d’autant mieux le dilemme entre la musicienne et l’interprète.
Yvette Carbou

MARCEL CIAMPI

En concert à Paris, 1955-56
SOCD395
     

Né le 29 mai 1891, cinq mois jour pour jour après Yves Nat (1890-1956), son camarade dans la classe de Louis Diémer au Conservatoire national de musique, Marcel Ciampi appartient à cette génération dite d’“interprètes historiques”, enracinée dans le XIXe siècle, mais servie par l’évolution de la technologie, qui aura eu le privilège de léguer d’excellentes et nombreuses traces de son jeu.
Préservés sur bandes puis ignorés pendant plus de six décennies, les témoignages musicaux rassemblés sur le présent CD ont ceci de remarquable que la Radiodiffusion française les capta en public et sur le vif au milieu des années cinquante, lors de deux concerts donnés dans l’écrin de la “Maison Gaveau”.